Impact

Les décisions et actions d’une entreprise donnent lieu à des conséquences souhaitables ou indésirables pour elle-même et pour la société. Elles peuvent influencer ou impacter de façon directe ou indirecte des parties prenantes. Au-delà de la création de valeur en interne, une entreprise a la capacité de préserver, créer ou détruire de la valeur financière, économique, humaine et environnementale, appelée aussi empreinte. Ces impacts ou externalités peuvent être générés par tout processus exécuté par l’entreprise et à chaque étape du cycle de vie (voir Cycle de vie). Une action RSE a pour objet de soit limiter des impacts ou externalités indésirables, soit générer un impact positif pour la société.

 

Source : glossaire du guide ESR de l’INDR

Inclusion en entreprise

L’inclusion, c’est un choix que fait l’entreprise d’adopter une attitude qui s’ouvre à la différence sans préjugé. C'est l'idée selon laquelle tous les employés, quels que soient leur origine, leur religion, leur genre ou leur situation, doivent être inclus et valorisés dans l'entreprise et avoir accès aux mêmes opportunités de carrière et de développement professionnel. 

L'inclusion en entreprise vise à créer un environnement de travail accueillant et inclusif pour tous, en promouvant l'égalité des chances et en luttant contre les discriminations et les préjugés. Elle peut se manifester de différentes manières, comme par exemple en proposant des adaptations pour les personnes en situation de handicap ou en promouvant la diversité et la représentativité dans les effectifs de l'entreprise. 

L'inclusion en entreprise est considérée comme essentielle pour la création d'une culture de travail positive et pour garantir que tous les employés puissent contribuer pleinement à la réussite de l'entreprise. Elle peut également avoir des avantages pour l'entreprise elle-même, comme une meilleure créativité et une plus grande productivité. De nombreuses entreprises mettent en place des programmes et des initiatives pour promouvoir l'inclusion et la diversité au sein de leurs effectifs. 

 

Sources : Paperjam.lu; Larousse

 

Indicateur

Selon la définition de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE, 2002a, p. 25), un indicateur est un «facteur ou une variable, de nature quantitative ou qualitative, qui constitue un moyen simple et fiable de mesurer les progrès, d’exprimer les changements liés à une intervention ou d’aider à apprécier la performance d’un acteur du développement». En d’autres termes, un indicateur est une agrégation de données brutes ou traitées contribuant à quantifier un phénomène étudié et à comprendre des réalités complexes. Il ne s’agit pas seulement d’une information de base, mais de l’élaboration d’une information de base utilisée pour décrire ou évaluer un aspect donné. Par exemple, le nombre d’adultes alphabètes, en valeur absolue, n’offre aucun potentiel analytique, sauf si cette donnée est utilisée pour créer un indicateur, par exemple pour calculer la proportion d’adultes alphabètes dans la population adulte totale du pays. L’indicateur peut être qualitatif comme la discrimination en entreprise ou quantitatif, comme la différence de salaire entre les hommes et les femmes.

 

Source : www.etf.europa.eu

Investissement Socialement Responsable

L’ISR rassemble toutes les démarches qui consistent à intégrer des critères extra-financiers dans les décisions de placements et la gestion de portefeuilles.

L'ISR peut prendre 3 formes principales :

  • Les fonds socialement responsables ou de développement durable : ils intègrent des critères sociaux et environnementaux d’évaluation d’une entreprise cotée qui sont croisés avec des critères financiers pour sélectionner dans un portefeuille les entreprises les plus performantes d’un point de vue développement durable.
  • Les fonds d’exclusion (également dénommés « placements éthiques ») : plus répandus dans les pays anglo-saxons, ils excluent, pour des raisons morales ou religieuses, certains secteurs comme l’armement, le jeu, le tabac… voire des activités considérées par leurs détenteurs comme dangereuses pour l’environnement : OGM, nucléaire.
  • L’engagement actionnarial ou activisme actionnarial : il consiste, pour les investisseurs, à exiger des entreprises une politique de responsabilité sociale plus forte, soit en les interpellant directement, soit par l’exercice des droits de vote en assemblées générales. Il suppose, ce qui est plus fréquent aux Etats-Unis qu’en Europe, que des résolutions environnementales ou sociales figurent à l’ordre du jour des assemblées générales.

 

Source : Ministère français de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique