Matérialité

L’INDR définit une thématique RSE comme pertinente ou matérielle pour une entreprise s’il y a un impact manifeste pour la société ou si des parties prenantes internes ou externes la jugent importante (impacts significatifs, besoin d’information, exigences de performance...). Dans ce cas, la thématique RSE doit être prise en considération dans la stratégie RSE de l’entreprise et gérée par une action RSE.
Selon ISO 26000, les critères qui permettent de définir la pertinence et l’importance sont l’étendue de l’impact, l’effet potentiel d’une action, le niveau d’implication des parties prenantes, l’urgence et les attentes de la société. Toujours selon ISO 26000, les domaines d’action prioritaires sont déterminés par la performance actuelle de l’entreprise (conformité légale, normes internationales, meilleures pratiques), l’efficacité (capacité d’atteindre des objectifs), l’efficience (effet par rapport à ressources nécessaires), la durée, l’urgence (coût diminué si traitement rapide), la facilité d’implémentation, et les décisions et activités planifiées. Les domaines d’action considérés significatifs sont : la législation (conformité), les normes internationales, les droits de l’homme, l’atteinte à la vie ou santé, les impacts écologiques sérieux.
Selon GRI, la matérialité est le « principe qui détermine quels enjeux pertinents sont suffisamment importants pour qu’il soit nécessaire de les couvrir dans le rapport » (GRI Standards, 101 : Principes généraux, 1.3 Matérialité). Un seuil de matérialité permet de choisir les besoins, attentes et intérêts les plus pertinents, significatifs ou légitimes selon des critères d’importance, de risque, d’impact, de réversibilité, d’urgence, d’influence, etc.

Source : glossaire du guide ESR de l’INDR